L‘Afrique, nouveau paradis de la tech
Découvrez pourquoi il faut s‘investir dans les technologies en Afrique pour ne pas rater le train de la tech.
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Deuxième plus grand marché au monde, l’Afrique connaît ces dernières années un grand essor sur le plan de la technologie. Cette avancée tant attendue se remarque par l’apparition des startups dans presque toutes les grandes villes. Il y a aussi l’émergence rapide de centres technologiques, où les jeunes Africains ayant l’esprit d’entreprise peuvent apporter leurs idées d’affaires. Tous ces investissements montrent, l’intérêt que porte les dirigeants pour la technologie. Sans ordre particulier, voici les villes qui sont à l’avant-garde de l’innovation technologique sur le continent.

Benin 

Le Bénin comme tous les autres pays de l’Afrique a connu un essor technologique. En effet, ce pays dispose de plusieurs startups qui contribuent à son développement technologique. Il s’agit de Alitcha, Irawo, 229Founders et plusieurs d‘autres. Il possède aussi un hub d'innovation ouverte et de cocréation destinée à la découverte, à l'apprentissage et à l'expérimentation en innovation sociale et technologique, Ibudo. Ibudo a été créé par un groupe de jeunes entrepreneurs. Il vise à susciter des solutions innovantes propres à assurer le développement durable des communautés et des entreprises en Afrique. Le hub rassemble des créatifs, entrepreneurs, activistes et innovateurs autour d'un même leitmotiv : l'Afrique comme entreprise et l'innovation comme moteur de développement.

Lagos, Nigeria

Les experts prédisent que la population de Lagos, estimée à quinze millions d’habitants, doublera d’ici à 2050. Pour gérer cette croissance, la ville s’impose comme un centre de technologie intelligente. Elle se doute surement que l’informatique est un élément clé dans l’atteinte de ses objectifs. En effet, à Lagos, il y a une célèbre banlieue appelée Yaba qui a été surnommée ‘’Vallée du Yabacon’’comme une référence à la Silicon Valley. Yabacon Valley est le principal cluster de technologie et d’écosystème de start-up au Nigeria. De plus, Lagos a été choisie comme banc d’essai pour le Smarter Cities Challenge d’IBM. C’est le lieu où le géant de l’informatique travaille aux côtés des autorités municipales pour trouver des moyens d’améliorer les fonctions urbaines.

Accra, Ghana

Accra vise à devenir un centre régional des TIC et à développer l’économie du pays ouest-africain. En effet, le secteur des TIC du Ghana est dominé par des start-up basées à Accra. Telles que Nandi Mobile, une société de technologie mobile, et Mobile technology for community health au Ghana (MoTech). De plus, le fabricant de technologie local RLG a lancé les travaux de construction d’un centre technologique, Hope city. Ce projet fournira du travail à environ cinquante mille personnes. S’il n’a toujours pas encore abouti, Accra est néanmoins sur la bonne voie.

Abidjan, Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire est en train de créer des startups qui résolvent des problèmes spécifiques rencontrés par les Ivoiriens. Par exemple la première tablette éducative en Afrique, créer par l’entrepreneur Thierry N'Doufou, Qelasy. Cette idée lui est venue après avoir remarqué que des écoliers trimbalaient de lourds sacs à dos bourrés de manuels scolaires. C’était un excellent moyen pour combler le fossé numérique dans le système scolaire local. Ainsi, de plus en plus de personnes commencent à utiliser internet en Côte d’Ivoire avec des chiffres récents de sept millions.

Kigali, Rwanda

Le génocide de 1994 sera toujours une tache dans l’histoire de la nation Est-Africaine. Aujourd’hui, cependant, le Rwanda a considérablement progressé à partir d’un passé miné par les divisions ethniques, la corruption et le sous-développement. Le pays a connu une révolution technologique impressionnante. En 2000, le Rwanda a lancé Vision 2020, un programme qui vise à transformer le pays d’une économie agraire à une économie fondée sur la connaissance. La campagne audacieuse apporte un changement progressif, surtout visible dans la capitale Kigali. Celle-ci abrite plusieurs pôles technologiques, notamment K-Lab, Think, The Office et Impact Hub Kigali. Pour répondre aux exigences de sa population croissante, l’initiative Smart Kigali a été initiée en 2013. Cette initiation fait de la capitale la première ville d’Afrique de l’Est à lancer des zones Wi-Fi gratuites pour ses citoyens.

Dakar, Sénégal

La scène technologique de Dakar croît à pas de géant grâce à des incubateurs comme CTIC Dakar. Il représente l’un des principaux incubateurs d’entreprises technologiques en Afrique subsaharienne. L’entreprise a soutenu près de cent startups générant des revenus d’environ cinq millions de dollars (2,9 milliards de francs CFA). De plus, dans le cadre de l’initiative Dakar Digital City, le gouvernement s’est associé à Tigo, l’un des principaux opérateurs mobiles du pays. Ils conçoivent d’établir des zones Wi-Fi gratuites dans les arènes publiques de la capitale. Les travaux ont déjà commencé sur la puissante cité numérique du Sénégal située à environ 40 km de Dakar. Le parc technologique de Diamniadio comprendra une zone large bande, un centre de données et de TIC, des centres d’enseignement supérieur, entre autres.

Afrique du Sud ( Johannesburg )

Avec des hubs technologiques tels que JoziHub en tête du peloton, Johannesburg représente la salle des machines de l’Afrique du Sud. Cet atout fait qu’il se transforme progressivement en une ville Wi-Fi gratuite. Plus de la moitié des bibliothèques et des cliniques des sept régions de la ville bénéficie déjà d’une connexion Wi-Fi gratuite. De plus, il dispose de plusieurs startups spécialisées dans le développement de la technologie. Il s’agit entre autres de JUMO, EneoData. 

 Kenya ( Nairobi)

Surnommée «la ville la plus intelligente d’Afrique », Nairobi est une terre très favorable à l’émergence de la technologie. En effet, l’économie kényane connaît une croissance enviable au fil des ans, grâce à l’investissement dans ce domaine clé. Comme, la création d’une application mobile transformatrice pour le transfert d’argent et les services, M-Pesa financiers. M-Pesa financiers a connu un formidable succès et a contribué à faire de Nairobi le centre technologique du continent. Ce succès a encouragé la création d’une myriade de petites entreprises et de plusieurs startups, comme iHub. iHub a engendré près de trois cents start-up et créé plus de deux mille emplois. Nairobi a été choisie par le géant américain de l’informatique, Google, pour implanter son tout premier centre de développement en Afrique.

 

 

 

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Commentaires ...
il y a 2 ans

Très bon à savoir tout ça, merci pour ce magnifique article !

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